Les statistiques des navigateurs de juillet 2011

NetMarketShare a publié ses statistiques globales d’utilisation des navigateurs pour le mois de juillet 2011. J’attendais ces statistiques avec impatience puisque fin juin, Mozilla a sorti Firefox 5, et j’appréhendais une forte fragmentation des versions du navigateur. Heureusement, les chiffres sont plutôt rassurants.

Les statistiques des navigateurs de juillet 2011

La mise à jour de Firefox 4 vers Firefox 5 s’est donc bien faite en masse, grâce à un update quasi automatique et signalé comme mise à jour critique pour les utilisateurs de Firefox 4. Reste que le nombre d’utilisateurs de Firefox 3.6 demeure important comparé à celui de Firefox 5, et que je ne vois pas trop comment Mozilla peut contrer ça.

De son côté, Microsoft paye son choix de brider IE9 à Windows 7. Et même sous Windows 7 uniquement, IE9 n’est qu’à 24% derrière IE8 à 43%.

George Broussard m’a retweeté

Ce week-end, quelqu’un a traduit en anglais mon image des développeurs, graphistes et chefs de projets. C’est l’occasion pour l’image traduite de faire le tour du web anglophone, notamment lorsque George Broussard la retweete.

George Broussard m'a tweeté

George Broussard, c’est l’un des créateurs de Duke Nukem, plus connu pour le développement catastrophique de plus de 14 ans du médiocre Duke Nukem Forever. Je trouve ça à la fois touchant et d’un côté assez ironique que le père Broussard ait aimé mon image qui parle de la difficulté de travailler en équipe.

Inspecter les styles :hover sous Firefox et Chrome

Hier, Sitepoint a rappelé un petit truc bien pratique dans Firebug pour inspecter les styles :active et :hover d’une balise. Il suffit de cliquer sur la flèche de l’onglet « Style » dans Firebug, et de sélectionner l’état voulu.

Dans Firebug

Hasard du calendrier, un type sur Reddit a annoncé que la même fonctionnalité est présente dans la version actuellement en dev de Chrome.

Dans l'inspecteur web de Chrome

Moi aussi, j’aime Firefox

Il y a quelques semaines, Nicolas Hoffmann a écrit un chouette article sur pourquoi il aime Firefox, en dénonçant au passage les gens comme moi qui critiquent beaucoup à tout va.

Je reconnais que Firefox est perfectible, comme toute chose d’ailleurs, Chrome n’est pas exempt de défauts lui non plus. Ceci dit, je pense qu’on peut aisément dire que les deux sont de bons navigateurs, ils sont assez modernes, respectent plutôt bien les standards, etc.

Toutefois, il y a quelque chose qui me recroqueville les artères : j’ai vraiment du mal à comprendre l’intérêt de déployer une énergie colossale à décrier quelque chose… au lieu de vanter les mérites de celle qu’on lui préfère. C’est plus facile ? Plus à la mode ?

En ce qui me concerne, j’entretiens une relation d’amour-haine avec Firefox, et je pense que c’est surtout une histoire de passion. J’ai commencé à faire des pages web à la fin des années 90, avec FrontPage 98 et pour seul navigateur IE5. Je dis « faire des pages web » parce qu’à l’époque, où les designs étaient pensés pour du 800×600 et du 56k, on était loin de parler d’intégration. Petit à petit, au début des années 2000, je commençais à entendre parler de CSS, et ça avait l’air chouette. Mais je ne comprenais pas pourquoi dès que je voulais tester quelque chose, rien ne semblait fonctionner dans Internet Explorer.

C’est seulement quelques années plus tard, en 2003, que j’ai découvert Firebird. Et là, magie, toutes les nouveautés dont j’entendais parler depuis des lustres fonctionnaient. Et puis il y avait aussi des onglets. Et des extensions faites par la communauté. Et les pages se chargeaient plus vite. Tout ces petits détails m’ont fait aimé Firefox. Et ça, c’était encore avant que je ne découvre Firebug en 2006.

Et puis en 2009, j’ai découvert Chrome. Et là magie, le navigateur se lançait beaucoup rapidement, les pages se chargeaient plus vite, et toutes les nouveautés techniques dont j’entendais parler fonctionnaient (les formulaires HTML5, des propriétés CSS3, puis plus récemment WebGL, etc…). Toutes les raisons qui m’ont fait aimé Firefox me font aujourd’hui aimer Chrome.

Quand je critique Firefox, c’est aussi dans l’espoir que les choses changent chez Mozilla, et qu’ils arrivent à nouveau à devenir une source d’innovation et d’inspiration pour les développeurs web, comme moi.

« Les navigateurs sont finis. »

L’excellent John Gruber a déniché cet article de Dave Winer, bloggeur et père du format RSS, intitulé sobrement « Mozilla == Osborne?« . Dans cet article, il se demande si Mozilla n’est pas en train d’être victime de l’effet Osborne.

La société Osborne Computer Corp est célèbre pour s’être suicidée en 1983 en annonçant un nouveau produit avant qu’il ne soit prêt à sortir, tuant ainsi leur vache à lait (leur précédent produit), tuant alors leurs revenus, puis eux-mêmes.

J’ai bien peur que Mozilla soit en train de faire ça avec Firefox.

Je suis plutôt d’accord avec lui. Et il continue en enfonçant le clou sur le statut des navigateurs en général.

Le problème pour Mozilla, s’ils choisissent de voir ça comme un problème, c’est que les navigateurs sont finis. Toutes les fonctionnalités sont là. Personne ne peut imaginer quoi que ce soit à ajouter qui intéresse quelqu’un, parce qu’il n’y a plus de fonctionnalités à ajouter. Malheureusement, cela arrive à des tas de catégories de produits. C’est arrivé avec les logiciels de traitements de texte il y a 20 ans. Les feuilles de calcul, a peu près au même moment. Windows était fini quand XP est sorti. Mac OS, c’est fini aussi. Je n’ai pas utilisé la moindre des nouvelles fonctionnalités. Et par « nouveau » je veux parler de fonctionnalités introduites ces 8 dernières années environ.

Les logiciels ont des cycles de vie. Ils arrivent à un point où tout ce dont ils ont besoin c’est de la maintenance. S’assurer qu’ils tournent sur de nouvelles machines. Corriger les problèmes de sécurité remontés. Optimiser. (Firefox en aurait bien besoin !) Des toutes petites modifications presque imperceptibles.

Là, je suis plus partagé. D’un côté, mon travail d’intégrateur me rends partial, et j’ai hâte de pouvoir utiliser Canvas, des animations CSS3, des formulaires HTML5 sur de vrais projets clients, grâce à des navigateurs modernes. Mais d’un autre côté, en tant que simple internaute, ça ne m’apportera (presque) rien de nouveau. Je peux déjà jouer à des mini-jeux, voir des animations, ou vérifier les champs de mes formulaires avec des technologies vieilles de 10 ans. La facilité que HTML5 m’apporte en tant que développeur ne m’apporte (presque) rien en tant qu’utilisateur.

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