J’aime vraiment beaucoup ces nouveaux courts animés de Disney sur Mickey Mouse. J’étais tombé dessus en juillet dernier, mais les épisodes sur la chaîne Youtube de Disney sont bloqués en dehors des États-Unis. Heureusement, la diffusion a commencé en France le mois dernier, et sept épisodes sont déjà disponibles (contre quatorze aux États-Unis, sur dix-neuf au total). Un nouvel épisode est diffusé chaque semaine. Je crois que mon préféré reste le premier pour le moment. Voici les liens vers chaque épisode, triés par saison.
Il y a aussi une courte vidéo « Behind the animation ». Lu chez Cartoon Brew, les trois principaux réalisateurs sont des anciens de chez Nickelodeon ayant travaillé sur Le laboratoire de Dexter ou Bob l’éponge. On reconnaît bien leur patte.
Dernière mise à jour le dimanche 28 juin 2015.
Les derniers épisodes ajoutés sont indiqués par la mention Nouveau.
Aujourd’hui, j’ai reçu une newsletter d’Apple. Jusque là, rien de bien intéressant. Sauf que l’affichage sur mon iPhone m’a troublé.
Mais… Mais… C’est un e-mail responsive ! Alléluia ! Apple montre enfin un léger signe d’intérêt pour le responsive design. Ni une ni deux, j’ai donc fait ce que n’importe qui aurait fait en recevant cet e-mail. Je l’ai marqué comme spam. J’ai inspecté son code source.
Et là déception, Apple fait ce que j’appelle du « responsive mais pas trop ». Un e-mail, deux intégrations totalement distinctes l’une à la suite de l’autre, et affichées selon la résolution. (Ça va vite à résumer, mais n’empêche que rien que ça dans un e-mail ça reste un joli casse-tête.)
Par contre, il y a une chose que j’aime énormément sur l’e-mail en version mobile : l’absence de header. Pas de logo de la marque, pas de navigation, on commence directement par le contenu.
Après vérification, Apple a commencé à faire des e-mails responsive avec l’e-mail de lancement des iPhone 5s et 5c le 20 septembre dernier.
Trent Walton a écrit un article que j’aurais bien aimé écrire sur les sites avec d’horribles défilements :
Des sites comme Milwaukee Police News et les récentespagesproduittout en un d’Apple sont jolis, mais détourner la vitesse de défilement d’un utilisateur à des fins marketing doit être le truc que je préfère le moins dans le web design de nos jours. Peut-être qu’il y a un temps et un lieu pour des expériences intensément « immersives », mais ces expériences ne devraient pas radicalement changer comment des entrées de base sur des appareils se déroulent. Plutôt que de profiter de la page, je m’inquiète de savoir si j’ai cassé mon trackpad et je me fatigue vite du délai de plus de trois secondes pour passer d’une section à une autre.
Sa conclusion est à marquer au fer rouge sur les avant-bras de vos collègues print-qui-font-du-web :
Si le but est d’éliminer l’aptitude de quelqu’un à naviguer librement sur une page, alors peut-être que ça n’a finalement pas sa place dans un navigateur.
Mark Boulton, sur son blog, s’interroge sur la pertinence de CMS WYSIWYG dans un web agnostique de tout appareil et tout navigateur. De très bonnes réflexions qui rejoignent un peu les miennes sur le mythe de l’éditeur WYSIWYG, mais du point de vue d’un CMS. J’aime particulièrement son introduction :
Depuis qu’on utilise des ordinateurs pour faire des sites web, nous avons essayé de les faire comme du print. Bien sûr, au début, c’était de bonne guerre. C’était familier. On connaissait les règles et on essayait de faire du web comme ça. Même maintenant, en ayant réalisé que le web a changé. Ou du moins, on est plus modeste vis à vis de ce qu’est le web. Il n’a jamais vraiment changé, on essayait juste d’en faire quelque chose qu’il n’était pas. On s’impose toujours un modèle mental proche du print sur le web. Pas nécessairement nous les designers et développeurs, cependant. Cela vient des gens qui écrivent et gèrent les contenus. De la même manière qu’ils impriment un email avant de l’envoyer, ils veulent avoir un aperçu de ce à quoi ressemble un site.
Le problème est : la question que ces gens posent quand ils ont fini d’ajouter du contenu dans un CMS est « À quoi ça ressemble ? ». Et ce n’est pas une question à laquelle un CMS peut répondre, même avec un aperçu. La façon dont nous utilisons le web aujourd’hui pousse à ce que la réponse à cette question soit « Dans quoi ? ».