CERN 2019 WorldWideWeb Rebuild

Pour les 30 ans du Web (le 12 mars prochain), le CERN a réuni une « dream team » (avec notamment Jeremy Keith et Remy Sharp) pour recréer le tout premier navigateur Web. Ça tourne dans un navigateur web, donc, et c’est franchement chouette (je trouve).

Capture d'écran de mon blog sur le tout premier navigateur

L’utilisation n’est pas des plus intuitives. Pour aller sur un site web, il faut aller dans le menu « Document » puis « Open from full document reference ».

Le site du CERN donne plein de détails sur l’historique du navigateur, où je découvre d’ailleurs la toute première nomenclature de styles (des années avant CSS). Le blog de Jeremy Keith donne quelques autres détails (et plein de liens vers les blogs de ses comparses).

Let’s make the grimy architecture of the web visible again

Lu chez Wired UK, un court article militant pour l’importance des URL.

Si vous êtes le genre de petit malin prétentieux que je suis, vous avez déjà flirté avec des lectures sur la psychogéographie. Et vous aurez médité l’idée que quelque chose dans la forme des bâtiments ou la topographie d’une ville peut affecter votre humeur.

Je pense que c’est vrai aussi pour des URL.

Uniform Resource Locators, ou des adresses web pour la plupart d’entre nous, sont ce qu’il y a de plus proche à l’infrastructure physique du web parmi ce que rencontre un internaute au quotidien. Un développeur web expérimenté peut regarder la structure d’une URL et tirer des conclusions sur la solidité de la construction d’un site, de la même manière qu’un ingénieur structures peut regarder un pont. Mais je pense que nous autres sentons aussi quelque chose ici, même sans savoir exactement ce qu’il se passe.

J’aime beaucoup ce parallèle avec l’architecture. Et le reste de l’article, avec son historique de la « chute » des URL est vraiment bien.

En 2017, j’ai fait ça.

L’année 2017 se termine. J’avais bien aimé me prêter à l’exercice de la rétrospective l’an dernier. Alors rebelotte. En 2017, j’ai fait ça.

2 articles

Même si j’ai partagé une dizaine de notes et de liens, je n’ai publié aucun article  à proprement parler sur ce présent blog. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. J’ai pas mal de brouillons en attente. Mais faute de temps et d’envie, je me suis surtout consacré à d’autres articles sur (prenez un air surpris) l’intégration d’e-mails.

Cette année, j’ai donc publié uniquement deux articles sur mon blog dédié à l’intégration d’e-mails :

Avec le recul, je réalise à quel point c’est dommage d’avoir écrit si peu en français. Parce que j’ai quand même pas mal écrit à côté de ça en anglais.

7 articles en anglais

J’ai publié sept articles en anglais sur mon blog dédié à l’intégration d’e-mails (en anglais) :

L’article d’aide au support du responsive dans Gmail est de loin le plus lu, avec 12 800 vues (selon Medium). Les autres articles oscillent entre 500 et 3000 vues.

3 conférences

Cette année, j’ai eu la chance d’assister à Sud Web en tant que spectateur. Et comme à chaque fois, Sud Web, c’est bien.

Et puis j’ai aussi participé à trois conférences et un lightning talk en tant qu’orateur :

Mon lightning talk sur l’Email Camera est de loin la présentation que j’ai pris le plus de plaisir à préparer et à donner. J’étais tout content de voir la vidéo après coup, jusqu’à ce que je réalise que mon accent anglais accouplé au stress nuisait beaucoup au tout.

2 formations

J’ai donné deux formations cette année (en juin et en novembre), toujours sur l’intégration d’e-mails. Je prends toujours autant de plaisir à donner des formations, même si c’est épuisant. J’espère pouvoir continuer encore en 2018.

Et aussi…

Dans un registre plus personnel, cette année aussi :

  • Je me suis marié.
  • J’ai eu un deuxième enfant.
  • J’ai joué plus de cent heures à The Legend of Zelda : Breath of the Wild sur Switch. C’est assez exceptionnel sachant que je me lasse de la plupart des jeux avant d’y passer dix heures. (Ce qui est le cas de Super Mario Odyssey, par exemple.)
  • J’ai relancé 24 jours de web. Je m’en veux énormément car j’ai complètement lâché l’affaire une fois arrivé le deuxième point cité plus haut. Mais fort heureusement, plein de gentils et gentilles gens ont pris la relève pour que tout tourne. Je reviendrais plus longuement prochainement sur tout ça. Mais merci à celles et à ceux qui ont rendu possible cette nouvelle édition.

Ce que je n’ai pas fait

Sans surprise, mais avec un peu de tristesse, je peux reprendre les mêmes points que l’an dernier. À savoir :

  • Écrire un livre sur l’intégration d’e-mails.
  • Faire une chaîne Youtube pour parler du Web.
  • Mettre à jour le site de ma boîte.

La bonne nouvelle, c’est que je commence à avancer sur ces points (surtout le dernier). J’espère que j’arriverais enfin à trouver le temps de lancer ces projets en 2018.

Bonne année à tous !

Google Clips

À propos de Google Clips, la caméra « intelligente » de Google qu’on pose dans un coin et qui prend des photos toute seule :

Il m’a fallu un moment bien comprendre ce qu’est Google Clips. J’ai eu du mal jusqu’à ce qu’Eva Snee, la responsable en chef de l’expérience utilisateur de l’appareil photo, me raconte une histoire à propos d’une photo qu’elle regardait. Pour moi, c’étaient juste une photo d’enfants. Pour Snee, c’était quelque chose de différent.

« C’est l’une de mes photos préférées », raconte Snee. « Voici mon fils, et mon neveu. On était en vacances en famille, et ils se sont faufilés dehors pour commencer à lire un livre ensemble. Je suis sortie avec mon téléphone et ils se sont arrêtés. » Alors elle posa son Google Clips en face d’eux et s’en alla. « Je suis retournée à l’intérieure avec les adultes, et j’ai obtenu toutes ces photos géniales de ces petits moments entre eux. Des choses que je n’aurais jamais pu avoir. Et pourtant j’ai essayé. »

Google a tellement dépassé la limite du glauque que ses employés trouvent que c’est une bonne chose de violer la vie privée de ses propres enfants.

Les outils de débogage de The Legend of Zelda : Breath of the Wild

Sur Twitter, ce fil traduit quelques détails liés au développement de The Legend of Zelda : Breath of the Wild, rapportés initialement par le site 4gamer (suite à des conférences des développeurs du jeu au salon CEDEC 2017). J’ai particulièrement aimé ces extraits de la session intitulée « Introduction d’outils de débogage qui maximisent l’amusement de jeu » (traduction Google).

Les développeurs ont géré toutes leurs taches en intégrant leurs outils de gestion directement dans le jeu afin d’éviter que plusieurs personnes ne fassent le même travail en double.

Capture d'écran du jeu avec plusieurs bulles de taches affichées

Une tache pouvait être créée en ajoutant un panneau dans le monde, et ensuite toutes les spécifications et compte-rendu de réunions en rapport y étaient directement liés.

Capture d'écran du jeu avec une tacheCapture d'écran d'un outil de gestion utilisé par le jeu

À ma grande surprise, j’ai passé plus d’une centaine d’heures sur Breath of the Wild (alors que je lâche la plupart des jeux au bout d’une à dix heures). J’adore découvrir ce genre de détails sur la réalisation d’un jeu de cette envergure.

Grace Hopper chez Letterman

The Splendid Firefox

Design is Capitalism

Left to our own devices.

It’s What You Make, Not How You Make It.

The Mother of Internet

OK Go : How to find a wonderful idea

Uppercase & lowercase

Refonte de Smashing Magazine par Sara Soueidan

Kentuckiana Andy and The Last Download

Les Grandes Grandes Vacances

41 élections

#nowwwel 2016

En 2016, j’ai fait ça.

« La chose la plus méconnue à propos de mon travail »