Demain la veille #7

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro sept.

Demain la veille #6

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro six.

  • When is :focus-visible visible? Un article avec un diagramme clair et concis pour savoir quand s’applique la pseudo-classe :focus-visible.
  • When JavaScript fails, sur la fragilité de JavaScript et l’absurdité d’en dépendre. « Le problème n’est pas que les gens désactivent JavaScript, mais que JavaScript n’est pas fiable. Ce qui signifie que ça touche chacun de nous, environ 3 % du temps. »
  • Firefox Nightly est le premier navigateur à supporter la requête media @media (scripting:none) (via Mastodon).
  • Safari 16.4 est sorti sur macOS et iOS avec une nouvelle fournée de trucs chouettes : Push API, Badging API, Notifications API, margin-trim, les unités relatives au line-height (lh et rlh), les pseudo-classes :user-valid et :user-invalid, les nouvelles syntaxes de requête media (@media (400px <= width < 900px)) et plein d’autres choses encore…
  • Le mystère le plus étrange du jeu vidéo par Julgane. Une histoire de bug dans Super Mario 64 comme je les aime, avec des rayons cosmiques, des bits de parité et une prime de 1000 $ toujours disponible.

Demain la veille #5

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro cinq.

  • Glaze, un projet pour ajouter du bruit presque imperceptible sur des images dans le but d’empêcher leur utilisation par des intelligences artificielles.
  • Pendant quelques heures, on pouvait avoir des billets OUIGO gratuits avec le code promo « TEST ».
  • How Successful is Rocket Bytes. Un retour sur les ventes d’un jeu Playdate : 174 paiements pour près de 2400 téléchargements.
  • Catalog, la boutique en ligne de jeux de la Playdate est sortie. J’aime bien comment chaque page de jeu impacte l’interface de Safari.
  • Une parodie de podcasts de techbros par Caroline Baniewicz.
  • Un sketch sur les menstruations par Maude Landry. « On va au restaurant, on écoute la conversation, et puis on espère que ça coule pas. On veut pas écœurer le monde avec ça. On sait que ça écœure du monde. Ça rend du monde inconfortable. Et c’est vrai que c’est un sujet inconfortable. Je m’excuse. Tu sais ce qui est inconfortable aussi ? Être assis sur son sang au restaurant. Ça aussi c’est inconfortable. Peut-être pas autant que d’en entendre parler mais, oué, c’est inconfortable. »

Demain la veille #4

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro quatre.

  • I don’t want to log in to your website chez The Verge. « J’étais sur le net dans les années 1990, et je me souviens quand les gens faisaient des choses juste pour s’amuser — comme un cadeau pour les autres. Il semble qu’il reste de moins en moins de cet esprit, et c’est pour ça qu’Internet c’est nul maintenant. […] C’est pour ça que les gens mettent volontairement des erreurs dans leurs TikToks pour engraisser l’engagement — parce que tous les gens qui commentent pour vous dire que vous avez tort vous boostent dans l’algorithme. »
  • text-wrap:balance arrive dans Chrome Canary. Je me souviens de l’origine de cette propriété, proposée en 2013 par Adobe. Dix ans déjà.
  • What about telling Mr. Incognito?
  • She/He Series par Karen Hallion. Une série d’illustrations sur des personnalités inspirantes.
  • J’ai joué à Monomals (sorti en 2019 sur Apple Arcade et sur Switch). Super joli, superbes animations. Chaque niveau introduit une nouvelle mécanique. C’est vraiment un jeu de plate-forme de grande qualité.

Demain la veille #3

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro trois.

Demain la veille #2

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro deux.

Dans l’épisode précédent : « Chaque semaine (ou presque, on verra), le dimanche (ou presque, on verra) ». Bon, disons plutôt toutes les deux semaines, le lundi. Ou presque, on verra.

  • Une conférence de Susan Kare (connue entre autres pour ses icônes de macOS et du solitaire sur Windows) où j’apprends que le symbôle de la touche Command sur Mac (⌘) est utilisée en Suède pour désigner un point d’intérêt et représente… un château.
  • La pseudo-classe :user-invalid refait surface. J’en parlais déjà dans les champs invalides en CSS il y a dix ans.
  • Le planning d’Interop 2023 a été annoncé. (Un accord entre navigateurs initié l’an dernier sur les fonctionnalités principales à implémenter cette année.) C’est chouette de voir Safari et Chrome au coude-à-coude. Un peu moins de voir Firefox derrière.
  • J’ai découvert l’existence de la pseudo-classe :nth-child(n of <selector>), supportée dans Safari depuis 2015 et puis nulle part ailleurs.

Demain la veille #1

Aujourd’hui, c’est demain la veille. Numéro un.

L’envie de relancer ce blog me taraude depuis un moment. Mais faute d’avoir autant de temps que dans mon jeune temps, je tente ce format un peu différent. Chaque semaine (ou presque, on verra), le dimanche (ou presque, on verra), un récapitulatif de ma veille avec une sélection de liens qui ont fait ma semaine.

  • Les line-height sans unité, c’est trop bien. J’ai fait un petit pen pour illustrer ça… avant de découvrir cet article d’Éric Meyer d’il y a seize ans qui explique ça beaucoup mieux.
  • « The yaml document from hell ». Des exemples de (mauvaises) surprises qu’on peut rencontrer avec yaml.
  • Cette semaine, c’était la conférence « Parcel Unpacked » (deux demi-journées en ligne consacrées au développement d’e-mails). J’ai eu l’honneur de présenter la première session avec du code en direct autour des modes sombres. Toutes les sessions sont disponibles en ligne. Je trouve que c’est un sacré bon signe de maturité qu’on soit maintenant en mesure d’avoir une conférence dédiée au développement d’e-mails.
  • Sur France Inter, Thomas VDB sur les intelligences artificielles : « Un professeur à Lyon s’est rendu compte que plusieurs de ses élèves avaient utilisé cette application pour faire un devoir à leur place. Il s’est dit “bon, c’est pas grave, j’en parlerais à la réunion parent-processeur.” »
  • Vu sur Mastodon : « I made a graph of all my past relationships. It has an ex axis and a why axis. »

La dernière campagne Hadopi

La dernière campagne de publicité de la Hadopi est d’une mauvaise foi absolue.

Deux affiches de la campagne avec pour slogan : Dans un film d'horreur piraté, ce qu'il y a de vraiment horrible, c'est la qualité. Le plus beau dans une comédie romantique piratée, c'est le moment où ils s'embrassent derrière la publicité intrusive.

J’ai un abonnement à Netflix, Disney+, Prime Video, Apple TV+ et Canal+ Series. Je regarde principalement ces contenus via leurs applications dédiées pour Android TV via la BBox 4K de Bouygues Telecom. (Sauf pour Apple TV+ que j’ai lancé sur un iPhone ou un Macbook). Et voici des problèmes que je rencontre en permanence :

  • Sur Disney+, certaines vidéos se lancent automatiquement en audio-description.
  • Sur Disney+, la lecture plante régulièrement (parfois au démarrage d’une nouvelle vidéo, parfois en plein milieu). La seule solution que j’ai trouvé est de quitter l’application, vider son cache dans les paramètres du système, puis redémarrer complètement la Bbox.
  • Sur Disney+, le son est extrêmement faible, tout le temps. Je suis obligé de monter le son ma télévision à 30 alors que je ne dépasse pas les 10 en général. (Le retour à la télé après un passage sur Disney+ est donc souvent particulièrement brutal.)
  • Sur Disney+, les contenus d’un profil « Enfants » sont bridés. Alors, oui, je sais bien que c’est le principe même du contrôle parental. Mais là c’est délirant. Des films comme Vice-Versa, Vaïana ou La belle et le clochard sont inaccessibles en mode enfants.
  • Sur Prime Video, les vidéos ne sont pas dans le bon format rapport hauteur/largeur. Si je veux regarder Prime Vidéo sur ma télé, je suis donc obligé de subir une image déformée. (Autant dire que je ne regarde pas Prime Video.)
  • Sur Apple TV+, certaines vidéos sont préfixées par de la publicité pour d’autres émissions d’Apple. Ce n’est pas de la publicité à part (comme ce serait le cas sur Youtube ou sur des chaînes de replay), c’est de la publicité directement incrustée avant le flux vidéo qu’on voulait regarder.

Et j’en passe.

Ce serait tentant de vouloir lancer une contre-campagne du genre « On a tous des bonnes raisons de continuer de pirater. » Mais en réalité, ma philosophie est plutôt différente. Si je ne peux pas accéder à un film ou une série légalement dans des conditions qui me conviennent, alors je me passe de ce film ou cette série. C’est pour ça que je n’ai jamais vu un épisode de Game of Thrones ou que je n’ai vu aucun film sorti depuis 2018. Et je ne m’en sens pas plus mal.

En 2020, j’ai fait ça.

Suivant mes rétrospectives de 2016, 2017, 2018 et 2019 voici le temps de faire le point sur l’année écoulée. En 2020, j’ai fait ça.

3 articles en français

Cet article sur la Lunii a été l’une des mes occupations préférées de confinement avec les enfants. Et ça me vaut encore aujourd’hui d’être régulièrement contacté par des gens qui cherchent aussi à mettre leurs propres histoires sur la Lunii.

4 articles en anglais

J’ai enfin pris le temps de migrer mon blog en anglais de Medium vers GitHub Pages. Ça faisait un moment que je ne me sentais plus du tout à l’aise sur Medium, et je suis bien heureux d’être parti. Et comme j’avais mon propre domaine là-bas, je n’ai heureusement pas vraiment perdu au change.

1 conférence en ligne

Cette année aurait dû être extraordinaire pour moi. Je devais participer à deux Smashing Conference : la première à Austin en juin, la seconde à New York City en octobre. Cette dernière aurait dû être l’occasion d’un voyage en famille à quatre pour voir de la famille là bas et faire découvrir la ville aux enfants. Évidemment, rien de tout ça n’est arrivé. Et je me pose du coup la question : est-ce que ça arrivera à nouveau ? Est-ce que ça a du sens de voyager à l’autre bout du monde pour donner des conférences qui seront de toutes façons visibles en ligne ?

1 vidéo

Quelle fierté d’avoir enfin réussi à sortir une première vidéo cette année. Bon, c’est un peu de la triche vu le temps que j’avais passé dessus était surtout en 2019. Naïvement je me disais que je pourrais sortir une vidéo tous les 3-4 mois. Et évidemment 2020 est passé par là.

Presque un an après, j’ai quand même toujours un arrière-goût d’inachevé sur cette première vidéo… Si presque tous les retours que j’ai reçu sont très positifs, je crois que je m’attendais à faire mieux en terme de nombre de vues. J’ai très vite atteint le millier de vues, et puis après plus rien. (On en est à 1287 vues actuellement.) Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais je me disais inconsciemment que faire 5000 vues ce sera déjà pas mal. J’en suis loin. Il y a encore du travail.

Et aussi…

  • 3 formations
  • Email Platform Status
  • caniemail.com. Je suis assez content d’avoir pu bien avancer sur ma Roadmap. J’ai pu ajouter des stats, des filtres, une pseudo API, et un widget embarquable.
  • J’ai passé la certification Opquast. Et c’était très bien, je recommande.
  • J’ai aidé ma soeur, créatrice d’accessoires de mode, à refaire son site. Je voulais m’essayer à Shopify, mais n’ayant vraiment pas été convaincu, je suis finalement parti sur WooCommerce avec un thème enfant de Storefront. Le site est encore loin de là où j’aimerais qu’on soit, mais la base est là et ça fera un joli bac à sable pour tester des choses rigolotes en 2021.
  • J’ai aidé Charles à intégré un Bon chien. (Vous pouvez lire son retour sur le projet ici.) Charles est arrivé avec sa maquette toute prête et ça s’est passé comme sur des roulettes. Et j’ai vraiment apprécié, ça a été une bonne bouffée d’oxygène. Du coup, je pose ça là : si vous êtes graphiste, si on se connaît plus ou moins, et que vous avez un projet personnel pour lequel vous avez besoin d’un intégrateur pour une journée ou moins, discutons-en.

Deux choses que je crois fermement à propos du Web

Suite à un désistement de dernière minute, j’ai publié une bafouille pour le dernier jour de 24 jours de web (que je pensais publier ici à la base). (Pour l’anecdote, je m’étais toujours dit que je pourrais écrire moi même un article si besoin pour 24 jours de web. C’est plutôt bon signe que ça ne soit arrivé que maintenant, à la huitième édition.)

Numéros pour œuvres audiovisuelles

Vu sur Twitter :

Ces racines de numéros de téléphone fictives, réservées pour le cinéma, peuvent être utilisées comme exemples de saisie dans vos formulaires :

01 99 00
02 61 91
03 53 01
04 65 71
05 36 49
06 39 98

Article 2.5.12 Numéros pour œuvres audiovisuelles

La faute de l’orthographe

Via Twitter, ce TEDx de Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sur l’orthographe française est merveilleux. J’avais souvenir de leur passage chez Par Jupiter ! sur France Inter (pour la promo de leur spectacle et livre correspondant).

J’aime tout particulièrement ce passage (à partir de 15:20) :

Il existe encore une raison de défendre une orthographe compliquée : le sens de l’effort. Comme c’est compliqué, c’est exigeant ; et cette exigence apprend à nos enfants à se dépasser.

Les gens ont l’impression que si l’on simplifie, on va faire moins d’efforts.
Mais on ne va pas faire moins ! On va faire mieux. (Bon, c’est dur de dire à ceux qui ont souffert qu’ils ont souffert pour rien.)

Tout le temps de mémorisation mécanique d’exceptions ânonnées, « Pou, hibou, caillou », tout ce temps pourrait être converti en temps de pratique, de découverte, de réflexion, de littérature ou d’histoire de la langue.

Donc, en un sens, la simplification constitue bien un nivellement par le haut.

J’ai souvent entendu de la part de graphistes peu soucieux que se plier à des contraintes d’intégration, c’était appauvrir le Web. Mais la citation ci-dessus s’applique à merveille ici. Tout le temps de reproduction mécanique d’effets photoshopés, cette petite ombre portée qui combine mode de fondu et whatmille effets, tout ce temps pourrait être converti en temps passé à améliorer l’accessibilité, la performance, l’interopérabilité ou le référencement. Donc, en un sens, la simplification du design sur le Web constitue bien un nivellement par le haut.

Mettre ses propres histoires sur la Lunii

J’ai deux enfants de deux et quatre ans. Et il y a quelques temps, mon grand avait reçu en cadeau une Lunii, la « fabrique à histoires ». C’est un boîtier non connecté, avec un écran minimaliste et une interface facile à prendre en main pour des enfants (un bouton à tourner sur le côté pour allumer et régler le volume, un gros bouton à tourner à gauche pour faire ses choix et un gros bouton à appuyer à droite pour valider).

J’étais un peu rétiscent avant d’en avoir une parce que j’avais l’impression que le côté « fabrique » d’histoires n’était qu’un bête remplacement de nom automatisé. Mais ce sont en fait de vraies histoires à embranchement à la manière des histoires dont vous êtes le héro. Le hic, c’est que pour avoir ces histoires, il faut passer par le Luniistore (une application/boutique à installer sur son ordinateur) et on est limité au catalogue proposé.

C’est d’autant plus dommage que le monde regorge de podcasts pour enfants gratuits. Et aussi que les enfants ont une imagination débordante et que ce serait bien rigolo de les enregistrer pour qu’ensuite ils puissent s’écouter sur la Lunii.

Il y a quelques mois, j’ai donc demandé sur Twitter si quelqu’un savait comment « hacker » une Lunii pour y mettre ses propres histoires. (Mes maigres recherches n’avaient rien donné.) Et c’est ainsi qu’on m’a dirigé vers STUdio (pour « Story Teller Unleashed »), une application Java disponible sur GitHub créée par Marian Muller. STUdio permet de créer ses propres packs d’histoires et de les charger sur sa Lunii.

Lire la suite de « Mettre ses propres histoires sur la Lunii »

troisdoublev – Épisode 1 – Le Web

troisdoublev - Épisode 1 - Le Web

Voilà. Ça y est. J’ai enfin sorti une première vidéo sur Youtube. J’en parle ici depuis au moins 2016.

troisdoublev est une série de vidéos sur le Web qui parle du Web. La vision que j’ai, c’est de pouvoir montrer ça à quelqu’un qui veut travailler dans le Web (quelque soit sa branche) et de pouvoir cerner les concepts importants en quelques minutes. (J’avais en tête de faire des vidéos de cinq minutes. Bon, j’ai un peu dépassé pour la première.)

Alors on me demande déjà quand sort la prochaine. Cette vidéo m’a demandé entre 80 et 100 heures de travail. (Dont une à deux journées de formation à Adobe Premiere, et plein d’erreurs de débutants qui m’ont demandé de réenregistrer plein de passages plusieurs fois.) Pour bien faire, il faudrait que j’arrive à faire une vidéo en 15 à 20 heures. Si j’arrive à sortir une vidéo tous les deux mois, je pense que ce sera déjà super. Mais j’ai envie de continuer à faire de manière publique et transparente, donc vous pouvez suivre mes avancées sur GitHub.

Pour les allergiques à Youtube (vous avez raison), je prévois de mettre à disposition mes vidéos en téléchargement direct sur mon propre domaine (en HD et en SD).

PS : Oui, ma vidéo s’est faite strikée par le Comité International Olympique à peine uploadée. L’intégration ci-dessus ne fonctionne donc pas et il faudra aller sur Youtube pour lire la vidéo.

En 2019, j’ai fait ça.

Suivant mes rétrospectives de 2016, 2017 et 2018, voici le temps de faire le point sur l’année écoulée. En 2019, j’ai fait ça.

1 article en français

2 articles en anglais

2 conférences

Cette dernière était je crois le plus haut point de mon année. Et je suis éternellement reconnaissant envers Vitaly Friedman de m’avoir invité au sein de la famille de Smashing Magazine.

Je ne crois que je n’oublierais jamais ce qu’il m’a dit à peine descendu de scène, une fois ma conférence terminée. « Il faut que je te fasse venir aux États-Unis. » C’est donc avec une excitation immense que je serais en 2020 à Austin et New York.

Un des trucs dont je suis particulièrement satisfait aussi, c’est de m’être enregistré pendant l’une de mes répétitions (voix et écran) et d’avoir diffusé la vidéo sur Youtube au même moment que mon passage sur scène. Ça ne m’a pas demandé énormément de travail en plus (à part pour les sous-titres que j’ai fait dans un second temps), c’était amusant à faire (à part pour les sous-titres que j’ai fait dans un second temps) et c’était super d’avoir des retours de personnes non présentes. Je le referais à nouveau sans hésitation.

Ce que je n’ai pas fait

  • Écrire un livre sur l’intégration d’e-mails.
  • Faire une chaîne Youtube pour parler du Web. Je suis vraiment déçu d’avoir raté les 30 ans du Web. J’avais pourtant réussi à me dégager du temps pour ça en début d’année. Malheureusement, pas assez. Mais je suis assez confiant maintenant pour dire que ça devrait bientôt arriver.

Et aussi…

  • 2 formations
  • 24 jours de web
  • Email Coding Guidelines. Ça faisait un moment que je mettais de côté des bonnes pratiques d’intégration sans vraiment savoir comment les publier. Une série d’articles ? Garder ça pour le livre ? Finalement, un dépôt GitHub s’est avéré être la meilleure solution pour pérenniser ce contenu et pouvoir le mettre à jour.
  • Mettre à jour le site de ma boîte. Ce projet mériterait à lui seul une conférence ou une série d’articles. Mais qu’est-ce que ça fait plaisir d’avoir enfin sorti ça.
  • caniemail.com. J’ai commencé à travailler sérieusement dessus à partir de mars, en me disant que si jamais je n’arrive pas à lancer ça avant 2020, alors c’est que le projet ne sera jamais. Ça a été un bon leitmotiv et les retours lors du lancement ont été assez incroyables. Là aussi, je crois qu’une conférence pour raconter tout ça pourrait être un bon sujet.

Modern-Day Dialup

Je n’ai jamais trop compris le besoin d’avoir de la 4G dans un ordinateur portable. Mais cette explication de Marco Arment dans le dernier ATP m’a convaincu (à 54:10).

On est tous suffisamment vieux pour avoir été là quand le haut débit est arrivé. Et, plus important encore, pour avoir été là avant que le haut débit n’arrive. Et l’un des gros changements qui arriva quand on passait du bas débit au haut débit… Oui, ça allait plus vite. Mais vous étiez aussi toujours connecté. Vous étiez simplement toujours en ligne. Votre ordinateur était toujours connecté. En opposition avec le fait de devoir d’aller quelque part dans votre barre de menus ou peu importe, de dire « Connectez moi à Internet s’il vous plaît », d’attendre quelques secondes et enfin d’être connecté.

C’est exactement ce qu’est le « tethering ». C’est littéralement exactement ça. En gros vous ne faites qu’une version moderne du bas débit. Vous devez aller dans votre menu. Ensuite vous allez sur le truc et dites « Connectez mon téléphone s’il vous plaît ». Et vous attendez quelques secondes. Et ensuite vous y êtes. C’est totalement différent du fait d’être au beau milieu de n’importe où, de sortir son iPad ou son iPhone avec une connexion cellulaire et de juste être en ligne. Vous sortez votre téléphone et il est en ligne. Aussi simple que ça. C’est une façon complètement différente de fonctionner. Et c’est pour ça que je veux ça aussi sur un Macbook.

Slow down

Sacha Baron Cohen (Borat, Ali G, …) dans un discours remarquable contre « la haine, le racisme et le fanatisme » (à 18:54) :

Voici une autre bonne pratique : ralentissez. Chaque publication n’a pas besoin d’être publiée immédiatement.

Oscar Wilde a dit : « Nous vivons à une époque où les choses inutiles sont devenues nos seules nécessités ». Mais permettez moi de vous demander : est-ce qu’avoir la moindre pensée ou vidéo publiée instantanément, même si elle est raciste ou criminelle, vraiment une nécessité ? Bien sûr que non.

Le tireur qui a massacré des musulmans en Nouvelle-Zélande a diffusé en direct son atrocité sur Facebook, où ça s’est ensuite propagé sur Internet et a été vu certainement des millions de fois. C’était un « snuff movie », diffusé pour vous par les réseaux sociaux. Pourquoi ne peut-on pas avoir un délai afin que ces saletés traumatisantes peuvent être arrêtées avant d’être publié en premier lieu ?

#NoTechforICE

Via Twitter, cette illustration par Michelle Abernathy sur le mot-dièse #NoTechforICE. Le mois dernier, Microsoft (via GitHub) a renouvelé son contrat avec ICE (U.S. Immigration and Customs Enforcement), responsable de la détention et séparation des familles immigrées aux États-Unis (notamment depuis 2018 et l’adoption de la politique de séparation des familles par le gouvernement américain).

Un vélo pour l’esprit

Via Reddit, ce reportage de 1981 sur les ordinateurs avec une interview de Steve Jobs.

J’avais lu une étude dans Scientific America dans les années 1970, et cette étude mesurait l’efficacité de déplacement pour différentes espèces ou choses sur la planète. Des oiseaux, poissons, chiens… Et l’étude les classait. And il s’est avéré que le condor gagnait. Le condor utilisait le moins d’énergie pour aller d’un point A à un point B. Et l’Homme arrivait avec un résultat peu impressionnant environ aux deux tiers en bas de la liste. Mais quelqu’un dans ce magazine a eu l’idée de tester l’efficacité de l’Homme à vélo. Et l’Homme à vélo était deux fois plus efficace que le condor, loin devant en haut de la liste. Ça illustre vraiment bien la capacité de l’Homme en tant que constructeur d’outils à concevoir un outil pour amplifier une capacité qu’il possède d’origine. Et c’est exactement ce que j’ai le sentiment que nous faisons.

J’avais déjà lu plein de fois cette expression de « vélo pour l’esprit », mais je crois que je n’avais jamais eu l’explication complète.

Le clavier virtuel du Nintendo eShop

Le clavier virtuel pour enregistrer un code de téléchargement dans le Nintendo eShop sur Nintendo Switch désactive par défaut les lettres O, I, Z. Ça évite tout doute lorsqu’on saisit un code (c’est un deux ou un « S » ? un « L » ou un « i » ?). Ça fait plusieurs fois que je le remarque et je trouve ça vraiment malin.

(Capture d’écran via cette vidéo. Fait intéressant, Nintendo désactive la fonctionnalité capture d’écran sur cette page dans l’eShop.)