La semaine dernière, j’ai mis à jour la présentation des commentaires de ce blog en affichant en plus un avatar. Ça fait joli, et ça me permet surtout de reconnaître tout de suite les gens que je connais ou que je suis sur Twitter. Pour faire ça, WordPress est bien fait puisqu’il inclut par défaut le système de Gravatar. Le principe est simple : vous créez un compte chez Gravatar, vous configurez une ou plusieurs adresses e-mails et y associez un avatar. Ensuite, les sites qui le souhaitent iront chercher automatiquement votre avatar pour l’afficher. Par défaut, on peut afficher une image pour les gens qui n’ont pas de compte chez Gravatar. C’est sympa, sauf que ça peut faire vite répétitif si plusieurs de vos lecteurs n’utilisent pas le système. Du coup, j’ai fait une petite fonction PHP qui va retourner une image aléatoirement. Voici un petit tutoriel tout simple pour faire ça. Lire la suite du tutoriel
La sortie d’un nouveau navigateur devrait toujours être source de fête pour les intégrateurs, et pourtant je n’en vois aucun porter de chapeau pointu les fesses à l’air sur la photocopieuse. Quasiment 2 ans jour pour jour après la sortie d’IE8, cette nouvelle version fait couler beaucoup d’encre (ou pas), mais pas forcément pour les bonnes raisons. Lire pourquoi IE9 c’est de la merde
Aujourd’hui, c’est la sortie officielle d’Internet Explorer 9. Vous vous en doutez, la presse spécialisée et grand public ne parle que de ça et tout le monde a les yeux rivés sur Microsoft… Attendez… Quoi… Non… Depuis quelques jours, ce n’est pas Microsoft mais Mozilla, essentiellement en la personne de Tristan Nitot (fondateur de Mozilla Europe), qui monopolise tous les médias. Le nouvel obs, Clubic, 20minutes, Silicon.fr, Ecrans.fr/Liberation et même France Culture.
Vu que ça risque de ne pas se calmer les prochaines semaines d’ici la sortie de Firefox 4, je propose d’utiliser le hash #fxpartout – ou #firefoxpartout ou #nitotpartout – sur Twitter(en souvenir de vous savez qui).
Katamari Damacy est un jeu japonais totalement déjanté dans lequel vous contrôlez un petit prince de l’univers dont le but est de faire des grosses boules (des « Katamari« ). Chaque partie démarre avec une petite boule que vous faites roulez et sur laquelle viennent se scotcher les objets sur lesquels vous roulez. Plus vous ramassez d’objets, plus votre boule grossit, et plus vous pouvez ramasser de nouveaux objets. Un super jeu, avec un univers très coloré et très drôle, avec un premier opus sorti sur Playstation 2 en 2004 et une dernière version sortie sur iPhone en 2008.
Si je vous raconte tout ça, c’est parce qu’une petite équipe de développeurs à recréé le concept du jeu en HTML5, dans un bookmarklet appelable depuis n’importe quelle page web. Ca s’appelle Katamari Hack (http://www.kathack.com/), et c’est une magnifique démo de ce que peut faire HTML5, et plus précisémment Canvas et les transformations CSS3. Même si ça rame un petit peu sur des grosses pages (genre… ici). Pour l’essayer, vous pouvez cliquez sur l’image ci-dessus. N’oubliez pas d’activer la musique pour retrouver l’ambiance du jeu original. Naaa-na-na-na-na-na-na-na, na-na-na-na-na-naaaaah !
La semaine dernière, Google a mis à jour sa page 404. « Hein quoi ? Google a une page 404 ? » Avec plusieurs milliards de pages vues par jour, il y a forcément bien un moment où un petit pourcentage d’internaute se retrouve face à une URL obsolète. La page en elle même est déjà assez rigolote, avec le langage technique commenté en gris clair « 404. Ca c’est une erreur ». Mais surtout, comme souvent avec Google, le code source de la page est un petit bijou d’optimisation d’intégration.
Voici une petite liste non exhaustive des pratiques de Google permettant d’avoir une page super optimisée et totalement standard :
Doctype HTML5, carrément plus courte que les anciennes Doctype
Pas de quotes autour des attributs dans les balises
Styles compressés en une ligne dans une balise <style>
Image du robot encodée en Base64 directement dans les styles
Lien et image débutant par « // », relatifs au protocole de l’URL, permettant d’accéder à la page en HTTP ou HTTPS
Pas de <head>, pas de <body>
Pas de fermeture des balises <p>
En temps normal, ça ferait vomir plus d’un intégrateur pour l’intégration d’un site. Ce serait aussi un peu risqué pour la compatibilité entre navigateurs avec un design plus complexe. Mais pour une page aussi simple, et en particulier pour une 404, tous ces choix d’intégration sont on ne peut plus pertinent. Bien joué, Google, bien joué.