Les ouvriers d’Apple

En parlant d’Apple, le week-end dernier, le New York Times a publié un excellent article sur Apple, et comment les Etats-Unis sont passé à côté de la production de l’iPhone.

Les cadres d’Apple disent qu’à ce stade, aller outre-pacifique est leur seule option. Un ancien cadre décrit comment la société comptait sur une usine chinoise pour réorganiser la fabrication de l’iPhone seulement quelques semaines avant que l’appareil ne sorte. Apple avait reconçu l’écran de l’iPhone à la dernière minute, obligeant un remaniement de la chaîne de production. Les nouveaux écrans ont commencé à arriver à l’usine aux alentours de minuit.

Un chef d’équipe a immédiatement réveillé 8000 ouvriers à l’intérieur des dortoirs de la société, d’après le cadre. Chaque employé s’est vu offrir un biscuit et une tasse de thé, puis a été guidé vers une station de travail, et en moins d’une demi heure commença une garde de douze heures passée à installer des écrans en verre dans des cadres biseautés. En 96 heures, l’usine produisait plus de 10 000 iPhones par jour.

« La vitesse et la flexibilité sont à couper le souffle », déclara le cadre. « Aucune usine Américaine ne peut rivaliser avec ça. »

La semaine dernière, je découvrais également avec stupéfaction à quel point Apple prenait sérieusement son rôle dans son partenariat avec des usines chinoises :

Nous exigeons de nos fournisseurs qu’ils renvoient les travailleurs mineurs à l’école et qu’ils paient pour leurs dépenses scolaires, leurs allocations de vie, et les salaires perdus pendant 6 mois ou jusqu’à ce que le travailleur atteigne l’âge de 16 ans, en prenant la période la plus longue. Nous nous assurons également que les étudiants ont le soutien dont ils ont besoin pour réussir à l’école. Nous aidons les étudiants à contacter leurs familles, à identifier leurs possibilités d’études, et à s’inscrire à l’école – et nous suivons leurs progrès. Si des travailleurs mineurs ont déjà quitté l’usine, nous essayons de les localiser et de leur offrir le même soutien dans leur éducation.

« Apple c’est le mal ».