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Kentuckiana Andy and The Last Download

Vu sur Reddit :

Et vu sur Twitter avec une légende différente :

Je pense qu’il est temps de commencer à utiliser une bibliothèque de modèles.

On perd une partie de la référence à Indiana Jones, mais ça m’a fait rire quand même.

« No one expects the lady code troll »

Entre deux expériences en ligne bizarres, Jenn Schiffer est l’auteure de CSS Perverts, un blog satirique sur le développement Web. Dans cette conférence (vue sur Twitter), elle partage son retour de l’écriture d’articles techniques satiriques, et surtout les retours parfois violent qu’elle reçoit. C’est vraiment drôle, tant sur le fond que la forme, et ça donne à réfléchir.

Jenn Schiffer, Engineer/Artist - XOXO Festival (2016)

Elle revient notamment sur un tweet de Jeffrey Zeldman dénonçant son article (pris au premier degré) qui déclencha une vague de retours.

À cette époque, peu de gens passaient du temps à se moquer d’à quel point notre industrie est ridicule quand il s’agit de se prendre au sérieux. Ou des ramifications quand vous oubliez que vous avez des centaines de milliers de followers et que peut-être que lorsque vous publiez quelque chose comme ça, les gens vont s’amonceler et en rajouter encore davantage. Beaucoup de gens avec un auditoire, parfois moi-même, restent étrangement inconscients de ce pouvoir.

J’avais déjà raconté une anecdote m’étant arrivée à ce sujet. J’essaie d’appliquer au jour le jour la maxime « Arrêtez de rendre des gens stupides célèbres ». Si je vois un article que je trouve stupide (comme récemment un article présentant comme la bonne façon de faire du responsive en créant des dizaines de points de rupture par appareils, et non par le contenu comme on le rabâche depuis cinq ans), je ne le partage pas. Non pas parce que j’ai la prétention de croire que tout est à jeter, il y a souvent quelque chose d’intelligent même dans l’article le plus naïf, mais parce que je crains la réaction d’autres.

Le reste de sa conférence est vraiment tout aussi bien, sur l’inclusivité dans notre industrie et comment ne pas réagir comme un idiot aux contenus créés par d’autres en ligne.

Entre les accolades

Lu chez Jeremy Keith, un très chouette résumé de CSS :

Dans un article intitulé « Side Effects in CSS » écrit il y a quelques temps, Philip Walton parle des différents challenges de l’écriture de CSS :

Il y a deux types de problèmes en CSS : les problèmes cosmétiques, et les problèmes architecturaux.

Les problèmes cosmétiques sont résolus en faisant ressembler quelque chose à ce que vous voulez. Les problèmes architecturaux sont plus plus délicats car ils ont plus des effets sur la maintenabilité sur le long terme, la modularité, l’encapsulation. […]

La plupart du temps, quand j’analyse des CSS et que j’essaye de déterminer si elle sont bien ou pas (et je sais que c’est très subjectif), je suis préoccupé par ce qu’il y a en dehors des accolades.

selector {
    property: value;
}

Le contenu à l’intérieur des accolades (les propriétés et leurs valeurs), c’est là où les problèmes cosmétiques sont résolus. C’est aussi le contenu que vous pouvez facilement rechercher. Je ne retiens certainement pas toutes les propriétés et valeurs possibles en CSS dans ma tête. C’est aussi facile à évaluer : est-ce que ça fait ressembler le truc à ce à quoi vous voulez que ça ressemble ? Oui ? Bien. Ça fonctionne.

Le contenu à l’extérieur des accolades (les sélecteurs), c’est plus difficile à juger. Il faut l’évaluer avec beaucoup de « et si ». Et si cela cible quelque chose que vous n’aviez pas l’intention de cibler ? Et si le balisage change ? Et si quelqu’un d’autre écrit des CSS qui annulent ça ?

Rien n’est nouveau sous le soleil de la technologie

David Pogue, dans une colonne pour Scientific American :

J’ai remarqué qu’en tant que journaliste tech, il est impossible d’écrire à propos d’une «nouvelle fonctionnalité» sans subir les railleries des fanboys et fangirls, qui hurlent rapidement que leur marque préférée avait cette fonctionnalité en premier.

Après mûre réflexion, j’en suis venu à me dire qu’il n’y a qu’une seule façon de plaire à tout le monde : en donnant une généalogie complète de n’importe quelle fonctionnalité introduite dans n’importe quel produit. Ça donnerait quelque chose comme ça.

Apple espère que son nouveau, et énorme, iPad Pro sera suffisamment attirant pour les gens qui utilisent un ordinateur portable. Pour ça, Apple offre un nouvel accessoire à 100 $ appelé l’Apple Pencil. C’est un stylet qui vous permet d’écrire ou dessiner sur l’écran. (L’Apple Pencil n’est pas une idée nouvelle ; sa source d’inspiration évidente est le stylet fourni avec les tablettes Surface Pro de Microsoft [Bien sûr, le stylet électronique de Microsoft n’est que le petit enfant du stylet qui accompagnait les PalmPilot à la fin des années 90. (Et ceux-ci étaient clairement basés sur la KoalaPad de 1984 pour l’Apple II, la première tablette graphique pour ordinateur domestique [qui elle-même était une amélioration de l’Apple Graphics Tablet, une version rebrandée de la BitPad de Summagraphics (une évolution de la tablette Rand Grafacon de 1964 [dont les racines peuvent être tracées jusqu’au Telautograph d’Elisha Gray, le premier appareil électronique à écriture manuscrite, breveté en 1988 (qui s’inspirait clairement d’un crayon [le descendant du fin métallique stylet qui, tel qu’il était connu, était utilisé par les Romains pour écrire sur du Papyrus ou des tablettes de cire])])])]).

Voilà… tout le monde est content ?

Le nouveau benchmark

Lu le mois dernier : ce commentaire sur Hacker News (via Twitter) en réaction à un test du dernier Macbook.

J’ai trouvé cette affirmation intéressante :

« Les nouvelles spécifications vous offrent une meilleure performance, mais aussi une meilleure durée de vie de la batterie avec, selon Apple, 10 heures de navigation web ou 11 heures de lecture de films iTunes. »

La lecture de films était autrefois considérée comme un test de facto de la rigoureuse autonomie qu’un ordinateur pouvait avoir. Les DVD tournoyant et les disques durs ont été remplacés par des SSD, et le décodage de vidéo avec accélération matérielle a remplacé l’utilisation maximale de votre processeur.

En revanche, la navigation web était autrefois considérée comme une utilisation légère de batterie. Récupérer du contenu réseau en mémoire, analyser du HTML de base, etc. Maintenant, avec JavaScript partout et la complexification grimpante des pages web, la navigation web est devenue l’une des choses les plus coûteuses que vous pouvez faire, en ce qui concerne l’autonomie. À vrai dire, sur mon Macbook Pro, maintenant qu’OS X indique quels processus consomment le plus d’énergie, les navigateurs web comme Safari et Chrome sont les seules choses que je vois apparaître dans les « Applications consommant beaucoup d’énergie ».

Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, mais le web est effectivement devenu un nouveau benchmark de facto.