Les articles de la catégorie « HTeuMeuLeu »

Retour sur 24 jours de web

En décembre dernier, j’ai lancé le site 24 jours de web, « le calendrier de l’avent des gens qui font le web d’après ». Voici quelques remarques personnelles sur ce projet.

C’est peut-être le phénomène de Baader-Meinhof, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a eu un paquet de calendriers de l’avent autour du web cette année. Entre 24 ways, Performance Calendar, UXmas, ou The Christmas Experiments, il y avait de quoi lire.

Je pensais que ce serait facile comme projet. Un appel à auteurs et association en novembre, un thème WordPress à créer, et hop début décembre tout est prêt et on n’en parle plus. Oh, comme j’étais naïf.

Le dimanche 28 octobre, j’ai contacté quatorze personnes que j’apprécie, que je connais dans la vraie vie ou pas, afin de les solliciter pour écrire un article. Cela m’a permis d’avoir déjà un premier aperçu du ressenti du projet. Quand j’ai reçu la réponse de Benoît Meunier dans l’après-midi, je savais que j’étais sur la bonne voie.

Certaines propositions doivent être longuement réfléchies. D’autres, comme la tienne, pas du tout.

Rémi, ce sera avec joie.

Sur ces quatorze premiers contacts, seuls deux n’ont pas donné suite, faute de disponibilité ou d’inspiration sur le moment.

Le 29 octobre, j’ai publié un appel pour chercher des volontaires pour écrire un article pour le site, et aussi pour trouver une association. Le message a été très bien relayé sur Twitter. Au total, j’ai reçu 34 propositions d’articles. Ça faisait super plaisir ! Mais ça m’embêtait de rejeter dix articles. J’ai écarté trois sujets que j’estimais pas assez aboutis, ou alors en décalage avec l’orientation « conception web » du site. Et j’ai donc retenu 31 articles. Ça tombe bien, ça me permettais de tenir tous les jours jusque fin décembre. Sauf qu’en fait il n’y a eu que 29 articles. Malgré de nombreuses relances de ma part, je n’ai eu absolument aucune nouvelle d’un des auteurs dont j’avais accepté l’article. Et concernant l’autre, j’ai eu la surprise de découvrir un article/tutoriel proposant un résultat copié/collé d’un autre article francophone. J’ai essayé de discuter avec l’auteur et de proposer un autre sujet, mais les échanges étaient houleux. J’ai préféré ne pas insister.

Avant le lancement, j’ai eu la chance d’avoir une proposition d’Agnès et de l’association les zCorrecteurs pour relire et corriger l’intégralité des articles. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans eux. Non seulement ils ont pris le temps de corriger les fautes d’orthographe et d’adapter certaines tournures de phrases, mais aussi de commenter chaque article avec des règles simples pour éviter de refaire les mêmes fautes. Exemple :

« lâcher du leste »
leste = agile (adj.)
lest = truc lourd qui sert à alourdir les montgolfières et ce genre de choses.

Le premier décembre, le site a été lancé dès minuit. Et les visites ont commencé à affluer. 662 le premier jour, 759 le deuxième, 2249 le troisième (merci aux trolls dans les commentaires), 1432 le quatrième, etc. Le lancement du site s’est très bien passé. Mais c’est après que ça s’est gâté.

Je m’étais fixé un planning d’ordre de passage, sans critère particulier. Mais au premier décembre, je n’avais pas encore relu tous les articles. J’étais donc particulièrement en retard. Et je devais désormais coordonner les relectures orthographiques, les mises en pages des articles dans WordPress, les réponses diverses aux mails que je recevais, etc. Durant tout le mois de décembre, j’ai passé mes midis et mes soirées à assurer le bon déroulement du site, alors que je m’attendais à avoir tout fini début décembre.

Et comme si ça ne suffisait pas, il n’y avait quasiment aucun don sur le site. J’avais souhaité ajouter au site un aspect caritatif en incitant sur chaque page à faire un don pour une association ayant répondu à mon appel. Je me disais que quitte à avoir un site avec potentiellement un peu d’audience, autant en faire profiter quelqu’un. Sauf que ce n’est pas aussi facile que ça. Le 22 décembre, l’association avait récolté tout juste 300€. C’est bien. Et je me dis que c’est toujours mieux que rien. Mais avec 11 000 visiteurs uniques, 23 000 visites et 55 000 pages vues à cette date, ça faisait quand même vraiment peu.

J’étais un peu démoralisé. Mais j’ai continué. J’ai insisté. J’ai relancé lourdement les appels aux dons sur Twitter, même si je n’aime pas ça. Et j’ai créé une version epub de tous les articles, disponible au téléchargement pour tout don effectué. Et ça a pas trop mal marché.

Au total, le site a permis à l’association de réinsertion professionnelle L’Abri de récolter plus de 650€ (après la commission de Paypal). Et ça, c’est chouette.

Au total, depuis le premier décembre jusqu’à aujourd’hui, le site a accueilli 14 883 visiteurs uniques pour 31 959 visites et 73 643 pages vues. Et ça aussi, c’est vraiment chouette.

Alors je ne sais pas encore si je relancerais le site cette année. Mais au cas où, en guise de note personnelle à moi-même, voici trois points que j’aimerais améliorer :

  • Gérer tout tout seul, c’est un peu difficile. Dieu merci j’ai eu l’aide des zCorrecteurs pour la relecture. Mais je pense qu’une aide supplémentaire pour la mise en place des articles sous WordPress ne serait pas de refus. 
  • Je pense qu’avec 14 000 visiteurs, on aurait du pouvoir récolter plus de 1000€ pour une association. L’incitation aux dons doit donc être améliorée. Peut-être qu’il faudrait mettre en place un système où l’article du jour ne serait publié qu’à partir de x euros donnés. Peut-être qu’il faudrait créer une boutique avec des produits dérivés sur le thème du web. Peut-être qu’il faudrait trouver un partenaire prêt à faire un don en échange de publicité.
  • Les articles publiés la dernière semaine ont été deux fois moins vus que les autres. C’est la faute des congés et des jours fériés de cette semaine, ou peut-être d’une fatigue du calendrier qui s’éternise au delà de 24 jours. Mais du coup, ce n’est pas cool pour les auteurs des très bons articles publiés cette semaine là. Je pense qu’il faut limiter le nombre d’articles à vingt-quatre.

Si vous avez des remarques ou des suggestions, n’hésitez vraiment pas à m’en faire part dans les commentaires ou par mail.

J’en profite pour remercier encore tous les auteurs, tous les donateurs, les zCorrecteurs et tous les lecteurs qui ont permis de rendre ce projet vivant.

24 jours de web

Je n’ai pas beaucoup écrit ces deux dernières semaines, et ce pour deux raisons. La première, c’est que j’ai beaucoup travaillé la refonte d’un gabarit d’e-mail responsive pour un client. C’était un travail très intéressant et enrichissant. Mais c’est aussi le genre de travail qui donne envie de passer sa soirée prostré dans sa douche en pleurant. J’y reviendrais prochainement. Mais surtout, si je n’étais pas très actif sur ce blog, c’est parce que j’étais occupé sur le lancement d’un autre projet : 24 jours de web.

Inspiré par 24ways.org, 24 jours de web est un « calendrier de l’avent pour les gens qui font le web d’après ». Chaque jour jusqu’au 24 décembre, vous aurez droit à un nouvel article sur le design, l’intégration, le développement, l’accessibilité, etc. Et jusqu’au 24 décembre, le site vous invite à faire un don à une association caritative.

J’ai lancé ce projet principalement pour le fun. Mais j’en tire déjà beaucoup de leçons sur l’organisation d’un projet collaboratif dans des délais relativement courts. Les premiers retours que j’ai pu lire sur Twitter me semblent plutôt enjoués. Et vous aurez même droit à une surprise inutile totalement débile si vous faites un don.

Je vous invite donc cordialement à découvrir le site et à le suivre tout au long du mois de décembre. Et si vous avez des remarques ou des suggestions, n’hésitez pas à me les soumettre.

J’ai donné un lightning talk à Paris Web

Le mois dernier, j’ai eu la chance d’assister pour la première fois aux conférences de Paris Web. Mais surtout, j’ai eu le privilège de donner pour la toute première fois un lightning talk. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire les retours d’autres participants ou orateurs, comme Sophie, Xibe, ou Marie. Alors j’avais envie de partager ma propre expérience.

Un lightning talk, c’est une « conférence éclair » de 4 minutes. Au delà de 4 minutes, le micro est coupé et c’est fini pour vous. A Paris Web, ce sont Daniel Glazman et Robin Berjon (du W3C) qui s’occupent d’organiser la session, où 10 orateurs se succèdent dans un amphithéâtre plein à craquer et une ambiance survoltée. Si vous voulez un aperçu, je vous invite vraiment à regarder les lightning talks de Paris Web 2011.

En juin dernier, j’ai donc répondu à l’appel à orateurs de Paris Web en proposant un sujet de conférence de 15 minutes, et un lightning talk de 4 minutes. Mon sujet de conférence, complètement hors-sujet, a été judicieusement écarté (mais donnera lieu à cet article). Le nombre de propositions de lightning talk étant peu élevés, un nouvel appel à orateurs dédié a été lancé en août. J’ai donc renvoyé ma proposition. Et à ma grande surprise, j’ai été retenu.

Voici mon sujet et l’introduction de mon lightning talk :

Le thème de Paris Web cette année, c’est la fin d’un monde, inspiré par le calendrier Maya. Je ne crois pas en ça ni en aucune religion. Mais si c’est vraiment c’est la fin du monde, je ne suis pas fou, je préfère quand même me confesser au cas où. Je vais en faire profiter tout le monde en confessant 20 pêchés du web.

Je me suis dit que 4 minutes c’était beaucoup trop court pour aborder un sujet sérieux. Alors je me suis dit que j’allais plutôt essayer de faire rire, voire juste sourire (ou même un petit rictus, quoi, vas-y décoince toi). J’avais déjà plutôt une bonne idée des 20 points que j’allais aborder (si vous êtes curieux, vous pouvez voir mes slides). J’ai passé un peu de temps à réfléchir aux commentaires humoristiques ou sarcastiques que je pourrais faire pour chaque point. Mais ce que je ne savais pas, c’est que ça demande un temps démesuré de préparer une conférence de 4 minutes. Stéphane Deschamps, qui donnait lui aussi un lightning talk, résumait très bien la chose une semaine avant :

Plus jamais je ne propose un lightning talk pour @parisweb : plus de boulot qu’une bête conf de 45 minutes, je trouve. Faut être sot.

Et dieu sait qu’il a raison. Le plus long, ce n’était pas tant de réfléchir sur mon sujet, de trouver des remarques rigolotes, ou de préparer mes slides. Non, le plus long, c’était de s’entraîner, encore et encore, tous les jours, pour tenir 4 minutes, et pas une seconde de plus. J’avais préparé des notes, dictant mot pour mot ce que je voulais dire. En répétant tout seul et en lisant mes notes, je finissais à l’aise en 3’50 (« That’s what she says« ). Par contre, la semaine venue, en répétant devant ma copine ou devant mes collègues, je dépassais de justesse les 4 minutes. J’ai donc continuer à m’entraîner, à revoir un peu mon texte, à supprimer quelques passages, à prévoir quelques raccourcis au cas où. Le matin même, en m’entraînant tout seul, à 3’55, je me sentais prêt.

Mais ça c’était sans compter sur le stress. Et je l’ai senti monter, dès le jeudi matin, en arrivant pour la première fois dans l’auditorium d’IBM pour assister à la conférence de Daniel Glazman. « Ok donc là, demain soir, c’est moi qui serait sur scène. » Aïe. « Bon bah, quitte à parler devant tout le monde, autant s’entraîner dès maintenant. » Et j’en ai donc profiter pour poser une question à la fin de sa conférence. J’avais la voix un peu tremblante, je ne trouvais pas tout à fait mes mots, mais ça s’est pas trop mal passé. Mais ça n’a pas empêché le stress de monter petit à petit. Le vendredi a été horrible. J’avais envie d’uriner toutes les 10 minutes. Les conférences de la matinée s’enchaînaient, puis vint la pause déjeuner, et les quelques conférences de l’après-midi. Et là je remettais tout en doute. Est-ce que je vais vraiment réussir à parler devant plus de 400 personnes, dont pleins de grands noms de la profession ? Est-ce que je vais vraiment réussir à faire rire de blagues qui d’habitude ne font rire que moi ? Et est-ce que je vais vraiment faire un sujet d’une liste de 20 mauvaises pratiques ? J’ai horreur des articles de listes. Pourquoi est-ce que j’ai proposé ça ! Argh !

Et puis ça y est, il était bientôt 17h, l’heure pour tous les spectateurs de se rassembler dans l’auditorium principal. Daniel Glazman et Thomas Berjon avaient préparé eux aussi un lightning talk en remplacement d’un désistement de dernière minute. Ils ont ouverts le bal, et puis c’était au tour de Sébastien Delorme et ses « 4 minutes accessibles » (à moins que ce ne soit l’inverse ? mon cerveau était en mode panique à ce moment là, alors je ne me souviens plus trop). Et puis ça a été mon tour. Je suis monté sur scène, j’ai cherché avec Daniel Glazman mes slides.

Et là il s’est passé un truc incroyable et totalement inattendu. Alors que mon premier slide est apparu devant toute la salle (avec dessus inscrit uniquement « Rémi, Intégrateur, @HTeuMeuLeu »), j’ai entendu un « bravo » et quelques applaudissements dans la salle. Alors je me suis peut-être trompé, et peut-être que ça ne m’était pas du tout destiné et qu’il s’est passé un truc dans la salle au même moment. Mais dans mon élan de narcissisme d’orateur éphémère, j’ai pris ça pour moi. Et ça m’a fait un bien fou. (Qui que vous soyez, si vraiment c’était pour moi, alors merci.)

Et c’est ainsi que je suis parti pour 4 minutes. J’ai bafouillé un petit peu dans mon introduction, omettant de dire que j’avais 20 points à présenter. « Merde, t’as oublié de dire qu’il y avait 20 points. C’est important de dire qu’il y en a 20. Vite vas-y dis le tu viens de perdre 3 secondes à réfléchir là. » Et puis tout s’est enchaîné, presque parfaitement. Les développeurs Flash étaient en colère quand j’ai dit « Pardonnez-nous d’avoir utilisé Flash au détriment de l’accessibilité, l’intéropérabilité, la maintenabilité et du référencement ». Les gens ont rit quand j’ai dit que « Comic Sans Ms, c’est une police de Connare ». Daniel Glazman s’est arraché les cheveux quand j’ai dit « Pardonnez-nous pour les préfixes navigateurs ». Et les graphistes étaient en colère quand j’ai dit « Pardonnez-nous d’avoir utiliser Photoshop pour faire du web ». Excellent.

Au final, c’était vraiment une chouette expérience. Je suis conscient que ça n’a pas plus à tout le monde (sérieusement, décoincez-vous), mais les quelques retours que j’ai pu avoir le lendemain aux ateliers ou sur Twitter étaient plutôt positifs. Et du coup, ça me motive beaucoup pour la suite. Pour continuer à tweeter, pour continuer à écrire sur ce blog, pour lancer des projets comme 24 jours de web, ou pour peut-être donner des conférences dans d’autres évènements web en 2013.

2 ans

Il y a 2 ans, le 24 février 2010 à 15h52, je publiais mon premier tweet. A la base, j’ai créé un compte Twitter surtout pour moi. Chaque jour, je lis beaucoup d’articles, de tutoriels et d’actualités sur le développement web. Je conservais les articles qui m’intéressaient vraiment dans mes favoris, mais c’est très vite devenu ingérable. Je me suis dit qu’en les publiant sur Twitter, je pourrais facilement en garder une trace, et qu’au passage, ça intéresserait peut-être d’autres gens.

Il s’avère que ça ne s’est pas trop mal passé.

Il se trouve que j’aime beaucoup Twitter. J’essaie de garder le nombre de comptes que je suis à un nombre raisonnable, en suivant principalement des comptes orientés web. Mais en réalité, je me rends compte que ces 2 dernières années, Twitter a été ma première source d’informations, même bien au-delà de l’actualité du web.

Quelques mois plus tard, j’ai lancé ce blog. L’objectif de ce blog est d’être la continuité du compte Twitter, en partageant mon point de vue sur des sujets qui me tiennent à coeur. Certains appellent ça du troll, mais sincèrement, ce n’est que mon point de vue. Et ceci n’est qu’un blog personnel.

Je lis beaucoup d’articles sur beaucoup de blogs, et je suis toujours aussi surpris de la neutralité et de la consensualité que certains rédacteurs adoptent sur leurs blogs personnels. Je préfère largement lire un article passionné, avec un point de vue (quitte à ne pas être d’accord), plutôt qu’un article sans saveur digne d’un communiqué de presse.

Il y a une citation que j’aime bien (bizarrement attribuée à Mark Twain) qui dit « Danse comme si personne ne te regardait ». J’essaie d’adopter cette philosophie sur mon blog, en écrivant comme si personne ne me lisait. Et si ça peut rassurer mes détracteurs, c’est souvent le cas.

Voici quelques statistiques sur mon blog depuis son lancement en juillet 2010. J’ai eu 98 509 visites, 67 496 visiteurs uniques, et 213 808 pages vues. 58% de mes lecteurs sont sur Windows, 22% sur Mac OS, 9% sur Linux et 6,5% sur iOS (oh, et Android : 2,55%). 43% sont sur Firefox, 33% sur Chrome, 9% sur Safari et 4% sur Internet Explorer (et parmi ces 4%, 54% sont sur IE8, 25% sur IE9, 14% sur IE7, 5% sur IE6). La nuit je rêve d’avoir des statistiques de navigateurs similaires sur les sites de mes clients. 38% de mon trafic est direct, 20% vient de Twitter, 18% vient de Google, 8% vient de Facebook (et 0,5% vient de Google+).

Voici une petite liste des articles les plus vus sur mon blog :

  1. Des maquettes difficilement intégrables… wait, what ? (octobre 2011)
  2. Estimer un temps de développement, c’est difficile (février 2012)
  3. Le Pixel Perfect (mai 2011)
  4. Des démos WebGL (février 2011)
  5. Les développeurs, graphistes et chefs de projets (juin 2011)

Laissez moi revenir en détails sur ce numéro 1. La réception de cet « article » a été phénoménale. Pourtant, j’ai vraiment fait cette image à l’arrache, un mardi soir devant la télé, quelques semaines après avoir vu une image du même genre sur Reddit. Le mercredi matin, je l’ai publiée, et puis je l’ai twittée. Et là, ça a été l’avalanche. Depuis sa publication, l’article a été vu plus de 33 000 fois sur mon blog, et le fichier JPG seul a été vu plus de 76 000 fois depuis mon serveur, générant plus de 7 Go de trafic. Mais l’image a aussi été reprise un nombre impressionnant de fois sur d’autres blogs. Elle a même été traduite en anglais quelques semaines plus tard, et retweetée par George Broussard himself. Grâce ou à cause de cet article, voilà à quoi ressemblent les statistiques du blog ces 2 dernières années.

Statistiques de HTeuMeuLeu

Je pense que cet anniversaire est la bonne occasion pour remercier tous mes lecteurs et tous mes followers. Alors : merci.

 

Projet de design de groupe de CSS-Tricks

La semaine dernière, Chris Coyer de l’excellent CSS-Tricks a lancé un mini concours invitant les internautes intégrateurs à réaliser un mini projet commun. Objectif : notez 3 barres chocolatées par ordre de préférence.

Créez une interface où un utilisateur peut noter 3 barres chocolatées (un Snickers, un Twix et un Butterfinger) par ordre de préférence (1er, 2ème, 3ème).

Vous n’avez pas besoin d’enregistrer les informations. Vous n’avez pas besoin de construire une page complète autour. Juste la partie où vous faites le classement.

Après 1h30 passées sous Coda et Chrome, voici ma participation : http://tinkerbin.com/57oln1L2 (attention, sur Tinkerbin, il faut impérativement exécuter le Javascript en cliquant sur le bouton vert « Run » en bas à gauche)

Notez votre barre chocolatée préférée

Oui, c’est très moche. Mais le but était de trouver une solution ergonomique, facile à comprendre, et ne nécessitant pas trop de manipulations de la part de l’internaute. L’intérêt du concours, c’est bien évidemment de découvrir au fur et à mesure les participations de tous les internautes dans les commentaires (avec même une version spéciale Nutella).

Les différentes participations ont été reprises et sélectionnées dans un nouvel article aujourd’hui, et le résultat est vraiment intéressant. Entre les liste déroulantes multiples, les solutions en drag & drop, les solutions au clic, c’est vraiment intéressant de voir à quel point un sujet si simple peut donner des résultats aussi différents. Au final, j’ai perdu (il y avait 3 t-shirts à gagner), mais j’ai vraiment apprécié ce petit exercice, très instructif et très enrichissant. Je participerais volontiers au prochain, et je me dis même que ça pourrais être intéressant de faire ça entre frenchies (sur ce blog, ou ailleurs).