MySQL
Aujourd’hui, j’ai appris que le « My » de « MySQL » n’est pas un article possessif mais une référence au prénom de la fille ainée de son créateur, Michael Widenius. « My », comme « Little My » (Petite Mu en français) dans les Moomins.
Aujourd’hui, j’ai appris que le « My » de « MySQL » n’est pas un article possessif mais une référence au prénom de la fille ainée de son créateur, Michael Widenius. « My », comme « Little My » (Petite Mu en français) dans les Moomins.
Suite à une conversation avec un collègue, la question « pourquoi ces fichiers tout nuls s’appellent .DS_store ? » est survenue. Et je me suis souvenu de cet article de 2006 :
En 1999, j’étais le technical lead pour le Finder de Mac OS X chez Apple. À cette époque, la base de code du Finder avait huit ans et avaient atteint sa fin de vie. Faire le moindre changement demandait d’énormes efforts d’ingénierie, et le moindre changement cassait généralement deux ou trois trucs sans rapport en apparence. Pour Mac OS X, nous avons décidé de réécrire le Finder de zéro.
Une partie du travail impliquait de séparer son interface utilisateur de ses fonctionnalités, son back-end. Le back-end du Finder énumérait les fichiers, regardait les changements dans le système de fichier, gérait les métadonnées, comprenant l’emplacement des icônes et les réglages des dossiers. En interne, ces deux composants étaient connus sous les noms de
Finder_FE
etFinder_BE
(Front-end et back-end).Cependant, on s’est vite rendu compte que le back-end du Finder allait être utile en dehors du Finder. Ainsi est né le plan de le rendre un jour disponible en tant qu’API publique. Vu que j’étais responsable des noms « Icon Services » et « Navigation Services », on a décidé de partir sur « Desktop Services ». (À l’époque, on envisageait de renommer le Finder en « Desktop »). D’où le nom de
.DS_store
, pour « Desktop Services Store ».
Molly White au XOXO Festival (à partir de 9:16) :
Ces derniers temps, on dirait que le Web est juste devenu un autre outil du capitalisme débridé, alors que des entreprises massives contruisent des murs toujours plus hauts autour de leurs empires numériques, traitant les personnes qui utilisent leurs logiciels comme des ressources dont ils peuvent extraire de l’argent et des données personnelles.
Que reste-t-il pour celles et ceux parmi nous qui ont vu le Web comme une toile infinie, un outil pour atteindre celles et ceux qu’on aurait jamais pu rêvé d’atteindre auparavant, un medium qui pouvait étendre les limites de ce qui était possible dans un monde analogique ?
Si on en croit les principaux sujets de discussion autour de la tech dans le grand public, et l’invention de termes comme « techlash » pour décrire l’opinion bien plus dur envers les sociétés du numérique comparé à leurs premiers jours, je pense que c’est un ressenti assez répandu.
Ceci étant dit, est-ce que ça vous surprend si je dis que, maintenant plus que jamais, je ressens ce sentiment brûlant d’excitation de ce qui est possible ? C’est parce que ce qui est vraiment nul ces jours-ci avec le Web, ce qui nous donne du désespoir et de la colère, a tout à voir avec l’industrie qui s’est formée autour du Web, mais pas avec le Web lui-même.
Le Web est toujours juste un support sur lequel n’importe quoi peut-être construit. Plus important encore, le Web c’est les gens qui l’utilisent, pas les sociétés qui se sont établies autour. Et la grande désillusion qu’on voit en ce moment est peut-être une bonne chose. Plus que jamais, des gens ont réalisé que les rêves utopiques d’un Web qui n’apporterait que du positif et des choses merveilleuses étaient peut-être erronés. Que les sociétés du numérique n’ont peut-être pas toujours nos propres intérêts à l’esprit. Et que les slogans comme « Don’t be evil » sont plus proches du marketing que de la vérité.
Avec ce savoir vient du pouvoir. Le pouvoir de donner au Web la forme que l’on souhaite tout en se battant contre les formes dont on ne veut pas. L’industrie du numérique a un pouvoir structurel et financier, c’est sûr. Mais la seule chose qui permet ce genre de gangrène — et pour citer le grand Cory Doctorow, de « merdification » — que l’on a vu se propager à travers les plate-formes qui font désormais parties intégrantes de la vie des gens, est la main mise des dites plate-formes sur le Web. Et c’est fragile.
Mon expérience de lutte dans ce combat m’a convaincu d’à quel point nous, les gens normaux de tous les jours, avons du pouvoir. Même quand on a en face des plate-formes massives et des sociétés qui valent des milliards de dollars.
J’ai un site appelé « Web3 is Going Just Great ». Et je l’ai créé fin 2021. Et pour celles et ceux qui étaient là en 2021, l’industrie du numérique faisait ce qu’elle sait faire de mieux : « hyper » une nouvelle sous-industrie, en vendant aux gens des produits dont ils n’avaient probablement pas envie, et en leur racontant l’histoire que la blockchain va être le futur de la finance, du Web, et même de la société, et que rater le train en marche causera leur péril. L’histoire était que tout ce que vous faites serait bientôt sur la blockchain, ce qui, je crois, était censé être une promesse excitante et pas une menace.
Inutile de dire que j’avais quelques inquiétudes. Pour moi, il semblait que le vrai récit n’était pas dit. Perdue au milieu de titres décrivant des jeunes de vingt ans à bord de Lamborghini était la réalité de l’industrie : que beaucoup de personnes étaient blessées par un secteur qui semblait avoir 99 fraudes pour chaque projet qui essayait un tant soit peu de faire quelque chose de valeur. Mais qu’est-ce que je pouvais faire ? J’étais juste une ingénieure logiciel d’une vingtaine d’années, sans plate-forme, sans relations. J’ai fini par faire ce que j’aime faire : construire quelque chose de cool, principalement pour le plaisir de le faire, et j’y ai écrit ce que je voyais. J’ai codé vite fait un site web qui pouvait illustrer les désastres de cette industrie soit-disant prometteuse. Juste en postant un résumé rapide à chaque fois qu’un projet se faisait hacker ou que les fondateurs se barraient avec tout l’argent, ou que quelqu’un proposait de faire quelque chose comme mettre vos données médicales sur la blockchain. (Ils n’arrêtent pas de faire ça !) J’ai pensé que la mise en page en frise chronologique aiderait à illustrer la fréquence à laquelle tout ça arrive, et que le compteur d’argent en feu pouvait illustrer l’échelle incroyable à laquelle ceci se faisait au détriment des gens.
Je ne pensais pas que ça irait où que ce soit. Ce serait juste un petit projet amusant pour moi et les quelques amies qui ressentent la même chose à propos des « habits neufs de l’empereur » qui se joue devant nos yeux.
Alors ça c’est drôle parce que, pas plus tard que la semaine dernière, j’ai relu avec mes enfants Les Habits neufs de l’empereur. Je n’aurai jamais été capable de faire ce rapprochement. Mais c’est tellement parfait.
À chaque fois que je vois des articles de presse ou des gens en ligne s’extasier sur les crypto-monnaies, la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle, et je ne sais quoi encore, je me pince et je me demande si je suis le seul à trouver ça complètement nul et sans intérêt.
Lu sur Mastodon :
The underlying purpose of AI is to allow wealth to access skill while removing from skill the ability to access wealth.
Ce qui, en français, donnerait :
L’objectif sous-jacent de l’IA est de permettre aux riches d’accéder à des compétences tout en supprimant à ces dernières la capacité d’accéder à la richesse.
Sur Playorama.app, j’ai mis en place la possibilité de streamer son écran d’ordinateur vers la Playdate. J’utilise la bibliothèque pd-usb
qui utilise l’API Web Serial (fonctionnalité propriétaire de Chromium, meh). Et pour que ça fonctionne, il faut impérativement être en HTTPS (même en local).
J’étais tombé il y a quelques mois sur cet article qui explique parfaitement la marche à suivre (dans mon cas, sur un site Jekyll). En résumé :
brew install mkcert
brew install nss # for firefox
mkcert -install
Puis dans le dossier du projet :
mkdir ssl/
mkcert -key-file ssl/key.pem -cert-file ssl/cert.pem "playorama.local"
Et enfin on lance Jekyll avec les arguments suivants :
bundle exec jekyll serve --ssl-key ssl/key.pem --ssl-cert ssl/cert.pem
Et ça marche.
J’ai récemment découvert l’application « Local » pour facilement déployer un site WordPress en local. Mais à mon grand désarroi, l’application sur macOS sur un Mac avec un processeur Apple (M1, M2, …) déclenchait une erreur « Unable to provision site » (comme celle-ci) à la création d’un site.
La solution ? Installer Rosetta à la main en exécutant la commande suivante dans un Terminal :
softwareupdate --install-rosetta
J’ai enfin vu le court-métrage animé « LEGO Jurassic Park: The Unofficial Retelling ». Bon, ça casse pas des briques (huhu), c’est très enfantin, mais j’ai quand même ri deux fois. Et surtout j’ai bien aimé le clin d’oeil à la fin avec ce personnage non nommé qui porte le même T-shirt que Spielberg sur le tournage du film.
J’adore l’idée. Un des avantages non mentionné que j’y vois est que, vu qu’il s’agit simplement d’une déclaration @font-face
, le fichier de police (qui fait 53 Ko) n’est pas téléchargé s’il n’est pas utilisé sur une page.
Panic sort une housse de protection pour la Playdate en forme de boîte à pizza. C’est ridicule donc parfaitement indispensable. Et le site offre une utilisation rare de border-image
pour faire le cadre en damier.